de la chimère à la confiance…

A 16 ans, premier job d’été… premier salaire… première guitare…

J’avais tellement envie de reproduire par moi-même les musiques que j’écoutais en boucle et qui me faisaient vibrer !

J’y découvre un refuge pour ma sensibilité,

un moyen de séduire les filles,

un terrain idéal pour mes rêves de gloire et de célébrité…

Voulant laisser quelques chances à mon bac, ma mère finit par me la confisquer… et me transmettre ses croyances dans le manque de sérieux de cette activité.

Vers 30 ans, je commence à écrire, à composer et à chanter

Mes premières chansons exprimaient les doutes et les frustrations du jeune homme en construction que j’étais.

Elles avaient le charme de la spontanéité et j’en gardais heureusement la primeur pour mes – très – proches. 

Pour les autres, j’étais celui qui anime la soirée avec des standards anglo-saxons et des reprises de grands titres de la chanson française. 

J’ai même, pendant plusieurs années, avec un guitariste chevronné, formé un duo à la Simon and Gardfunkel qui écumait les bars et restaurants de Strasbourg…

Joyeux souvenirs !

Et puis, à 50 ans,  je décide enfin d’apprendre…

et de passer de la chimère au projet !

Encouragé par mes petits succès et conscient que, sans travail, le talent n’est rien, je laisse de côté mon amour-propre mal placé et ma crainte de « ne pas savoir faire »… Ça vous parle ?

J’ose prendre mon premier cours de guitare auprès d’Anne-Marie !

Elle a été mon mentor et je ne saluerai jamais assez son talent et sa patience…

Quel exercice pour mon ego de poser un regard objectif sur mon petit niveau, de sortir de mes habitudes, d’accepter de me tromper, en résumé, d’être un débutant !

Ces années-là, quatre amis navigateurs m’invitent sur leur voilier. Ils seront le premier vrai public de mes chansons personnelles. Leurs critiques et encouragements, lors de magnifiques mouillages sur la côte corse, gardent une place de choix dans mon coeur.

Fin 2015, un nouvel amour vient renforcer ma confiance

Jamais je n’ai été aussi créatif que ces dernières années…

Mes compositions sont venues ancrer mes apprentissages professionnels et j’ai même fini par oser associer ma guitare et mes chansons à mes interventions en entreprises.

A ma grande joie, vous êtes nombreux à m’encourager dans cette voie. 

Gratitude !

Aujourd’hui, débarrassé de tout rêve de gloire 
mais plus que jamais convaincu que l’émotion est un outil exceptionnel de transmission, j’ose enfin diffuser au plus grand nombre mes propres compositions

Lorsque Christine, ma compagne de vie et de travail, a imaginé le « Joyeux récital pour libérer le mental », sa proposition n’était pas dénuée d’humour. 

Elle, mieux que quiconque, sait combien il m’a fallu d’étapes pour m’accepter tel que je suis et enfin accéder à ma tranquillité intérieure… 

On ne parle bien que de ce qu’on connait intimement. 

C’est assurément là une de mes forces 🙂 

Pendant ce « joyeux récital », j’ai donc le plaisir de partager avec vous :

Pas de moyens pharaoniques, aucune ambition de faire le buzz sur YouTube ou de devenir une star mais une envie profonde de partager mes voies – voix – de tranquillité intérieure.

C’est l’âge, pensez-vous ? Assurément, vieillir est un tel privilège ! 

Comme l’est cette en-vie d’offrir au monde nos talents, en toute simplicité, sans craindre – enfin ! – le regard des autres…

Et si nos imperfections, à chacun de nous, associées à notre sincérité et à notre générosité, étaient les plus beaux des cadeaux…

« Bienvenue, nous sommes vivants ! »

Thierry